Cuba : une société complexe

Cuba et ses villes aux milles couleurs, ses plages paradisiaques, ses belles voitures américaines et la salsa à tous les coins de rues.

C’est une jolie réalité qui nous est présentée dès les premiers instants sur le territoire. Mais Cuba ne s’arrête pas qu’à ces points. Voici quelques faits importants que j’ai appris en discutant avec les cubains.

Système médical cubain

Le système médical est bien développé et son accès est totalement gratuit. Les médecins cubains sont d’ailleurs reconnus dans le monde, notamment en Afrique et en Amérique centrale avec plus de 250 000 médecins implantés grâce au programme Solidaridad del Pueblo Cubano.

En revanche sur le territoire, l’accès aux médicaments les plus courants est parfois difficile à cause de pénuries. La plupart des médicaments sont en effet exportés dans des pays voisins.

Économie et politique

Ici, le salaire moyen d’un cubain est de 20 à 30 dollars par mois alors qu’il faut à peu près 200 dollars par mois pour pouvoir y vivre. Mais le secteur du tourisme fait rapidement exploser ce salaire et de nouveaux métiers se développent depuis quelques années.

Dans les rues des grandes villes, il n’est pas rare de voir des cubaines en tenue traditionnelle, cigare à la main, poser le temps d’une photo en échange d’argent.

Les casa particular permettent de dormir chez l’habitant à raison de 20 à 30 dollars la nuit. Sans parler des commissions que les cubains touchent en « aidant un ami ». Ici, tout le monde connaît une casa particular ou un taxi. Il suffit de demander. Mais il faut savoir qu’en vous recommandant un service, bien souvent il y a une commission de 5 dollars derrière. Mieux vaut donc être averti et chercher une Casa Particular de son côté!

A noter que le pays est relativement sûr, mais il est toujours préférable de transporter son argent dans une ceinture de voyage multipoches.

Dans les métiers qui se développent avec le tourisme, il y a également les ballades à chevaux et les taxis.

Tout le monde propose les mêmes services et finalement, les prix s’envolent…

La principale source d’économie à Cuba reste le tabac. Mais cela pose parfois problème aux agriculteurs qui ne touchent que 10 % des ventes contre 90% pour l’état.

Il y a un grand contrôle des plantations. Tout est surveillé, de la hauteur des plantes jusqu’au nombre de pousse.

Une partie de l’année est donc exclusivement consacrée la culture du tabac. Quant à l’autre moitié, on y cultive du riz, des haricots, des tomates et des fruits.

Au niveau politique, beaucoup de cubains sont près à ce qu’il y est plus d’accord avec les pays étrangers. Ils souhaitent une évolution de la société cubaine, qui semble stagner depuis quelques années.

Il faudrait, par exemple, plus d’initiative pour rénover la plupart des bâtiments et des rues de la Havane. Si la récente passation de pouvoir n’a pas l’air d’y changer grand-chose, beaucoup de cubains restent confiants pour l’avenir. Les cubains sont pour la plupart optimistes et restent fier de leur pays et de leur patrimoine.

Il y a encore tellement de choses à dire sur Cuba. C’est un pays riche de par son histoire et sa culture, mais aussi extrêmement complexe et diversifié. Cuba, ce n’est pas seulement les gros cigares, les belles voitures et la salsa. C’est aussi la grande diversité, le métissage des cultures latines et afro, une histoire chargée et révolutionnaire, la rencontre avec les locaux, même le temps d’une discussion dans la rue, une vie qui nous semble hors du temps mais qui ne s’arrête jamais.

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