L’organisation d’un grand évènement est pour un pays l’occasion de pouvoir donner un coup d’accélérateur à de nombreux projets, voir de tout simplement les voir se réaliser. Expositions Internationales, Coupes du Monde, d’Europe ou d’Afrique, Jeux Olympiques, tous ces évènements ont permis aux endroits où ils se sont déroulés de profiter de ce coup de projecteur afin de concrétiser des infrastructures.
La CAN (Coupe d’Afrique des Nations) en 2019 au Cameroun produit ainsi déjà ses effets positifs: réseaux routiers en construction ou en rénovation sont parmi les chantiers les plus importants dont les Camerounais bénéficieront.
Alors que la sécurité routière est devenue une priorité de la politique des transports au Cameroun, avec la visite de Jean Todt, représentant spéciale de l’ONU sur ces questions, en août dernier, l’éducation des conducteurs a été l’un des sujets majeurs de concertation. Cependant, un autre point a été soulevé, celui de la qualité des routes sur lesquelles circulent les véhicules.
La CAN est devenu l’occasion pour le pays d’affecter des budgets et des ressources humaines dans ce domaine. Il faut en effet que les routes soit parfaitement praticables pour les cars qui transporteront les joueurs vers les stades et leurs hôtels.
A Garoua, la capitale de la région Nord du Cameroun, les routes sont en train d’être bitumé sur plusieurs zones de la ville. Les voies concernées par cette amélioration joignent le CENAJES à la Place des fêtes, pour se poursuivre vers le Motel Piazza. Elle complète une autre portion de route reliant le Carrefour Base au Stade Municipal, ainsi que de la Place des fêtes à l’école publique Roumdé-Adjia et menant au Stade Omnisports.
Garoua n’est bien évidemment pas la seule ville concernée.
Par exemple dans la capitale du Sud-Ouest, Buéa, ce sont plus de 5 km de route qui mène au stade d’entraînement. De plus les travaux de voirie ont permis de désengorger certains quartiers fortement peuplés par le tracé de plus de 10 km de route. Le contournement du centre commercial de la ville a également pu être effectué par le biais de plus de 7,5 km de routes goudronnées. Le coût global de ces travaux est estimé à 15 687 000 000 FCFA.
Les deux villes cités ne font figurent que d’exemples, et partout dans le pays des travaux similaires ont pris place. Les automobilistes sont soulagés de voir sortir de terre ces nouveaux tracés dont le pays avait tant besoin.